Face à la mère

Face à la mère

texte Jean-René Lemoine

mise en scène Alexandra Tobelaim 

création musicale Olivier Mellano

 

Face à la mère est un chant d’amour, un poème d’adieu d’un fils à sa mère. Le fils, c’est l’auteur Jean-René Lemoine. Sa mère a disparu tragiquement trois ans plus tôt en Haïti. C’est son enfance en Afrique, son adolescence en Belgique, toute son histoire qui est ici transposée, sa voix éclatée en un chœur d’hommes. Avec la complicité du musicien Olivier Mellano, Alexandra Tobelaim confie ce grand poème à trois comédiens et trois musiciens mêlés au plateau, comme six cœurs de fils battant chacun pour la Mère. Quel rituel inventer pour un deuil non accompli ? Trois mouvements, trois salves musicales, de la sidération à la réconciliation en passant par la colère, le rejet. Dans cette cérémonie d’adieu, la musique est là pour accéder à une émotion plus immédiate, pour toucher “l’assemblée silencieuse” des spectateurs, dans tout leur être. La conversation avec l’absente, bouleversante confession d’amour filial, est une tentative de réconciliation par-delà la mort, l’occasion d’une retraversée de l’enfance pour mieux se retrouver peut-être. La voix utilisée pour atteindre le point sensible et peut-être enfin parler d’amour.

avec Stéphane Brouleaux, Yoann Buffeteau (Batterie), Vincent Ferrand (Contrebasse), Lionel Laquerrière (Guitare et voix), Geoffrey Mandon, Olivier Veillon scénographie Olivier Thomas lumières Alexandre Martre travail vocal Jeanne-Sarah Deledicq costumes Joëlle Grossi régie son Emile Wacquiez presse Francesca Magni assistée de Bertille Waroux

production déléguée NEST – CDN transfrontalier de Thionville – Grand Est production compagnie Tandaim/Alexandra Tobelaim en coproduction avec le Théâtre du Jeu de Paume, Réseau Traverses Association – Provence Alpes Côte d’Azur, Pôle Arts de la scène – Friche la Belle de Mai, Théâtre du Grand Marché – CDN de l’Océan Indien, Théâtre Durance – scène conventionnée d’intérêt national art et création – pôle de développement culturel, Théâtre Joliette – scène conventionnée pour les expressions contemporaines, La Passerelle – scène nationale de Gap et des Alpes du Sud avec le soutien de l’Adami, de la Spedidam, du Fijad – DRAC et Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et du Centquatre – Paris en coréalisation avec le Théâtre de la Tempête.

Le texte est publié aux Solitaires Intempestifs.

Biographies

La Presse en parle

L'HUMANITÉ

Le texte, d'une belle tenue littéraire, met en jeu les reproches violents, fruits de l'amour blessé, qu'adresse le fils à sa mère, qui fut un jour assassinée en Haïti.

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SCENE WEB

Nous avons sans doute toutes et tous à réparer quelque chose de notre lien à la mère. Et Jean-René Lemoine inscrit son histoire particulière dans ce schéma universel. Chacun.e y trouvera matière à s’identifier et à se consoler.

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FRANCE INFO : LE PORTAIL DES OUTRE-MER

Dans l’Oreille est hardie, Jean-René Lemoine évoque la façon dont il accueille cette nouvelle vision de son texte, revient sur son écriture et sur ses relations aujourd’hui avec Haïti et cette mère disparue.

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BLOG CULTURE DU SNES-FSU

Le texte est beau, sa mise en scène tout autant. Alexandra Tobelaim a judicieusement diffracté la parole et la souffrance sourde du fils en trois acteurs.

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MÉDIAPART

Chaque acteur donne une couleur à la voix du narrateur, l’un est souvent dans l’émotion contenue, le second plus rêveur est comme en retrait, le troisième s’avère offensif et cinglant mais tout peut se renverser : ils forment une mosaïque.

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LA TERRASSE

Admirative de l’écriture de Jean-René Lemoine, Alexandra Tobelaim choisit le chœur pour faire entendre la richesse et la beauté de cette parole, de cette "cargaison de mots" qui expriment ce qui est resté tu.

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LA CROIX

Sobre, la mise en scène creuse ce sillon d'une intimité mise au jour, d'une pudeur écorchée vive, et libère tout un monde de sentiments contradictoires inextricablement mêlés, sans pathos aucun.

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À VOIR À LIRE

Encore une fois, ce texte est beau. Tout simplement beau, comme la mise en scène d’Alexandra Tobelaim, avec un plateau au sol blanc, baigné à plusieurs reprises par une lumière crue, des tentures rappelant celles de la tragédie grecque.

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LA REVUE DU SPECTACLE

Pour donner vie à cette histoire tout en en élargissant la portée universelle, Alexandra Tobelaim a choisi de lui donner trois corps, trois voix. Avec ces trois comédiens, trois musiciens occupent un plateau à la scénographie spartiate, faite de matières – sable, bois, tissus – et de clarté.

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THÉÂTRORAMA

Dans cette mise en scène a minima, dans une lumière uniforme, où les déplacements soulignent avant tout les émotions qui traversent les corps, toute la place est laissée au récit et à la poésie, aux mots qui s’enroulent à la musique.

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HOTTELLO

La prose poétique de Jean-René Lemoine va droit au cœur comme à l’esprit, dans l’efficacité et l’évidence des mots clairs de ses phrases assemblées, arrêtées net ou bien lancées et aiguisées.

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THÉÂTRE DU BLOG

Des rideaux, tombés droit des cintres, figurent les colonnes cannelées d’une Grèce imaginaire. Alexandra Tobelaim a vu juste en donnant pour cadre à ce Face à la mère, la tragédie antique.

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ARTS CHIPELS

Mer et mère se confondent dans ce retour aux sources. Un surgissement de la mémoire, une remontée vers les origines.

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ARTS SOCIÉTÉ SCIENCES

Alternant moments de silence et instants de fureur, séquences lentes ou rapides, ce beau spectacle bénéficie d’une mise en scène fort créative.

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LA TERRASSE

ENTRETIEN. "J’ai conçu ma mise en scène comme un espace de réconfort. Pour moi, Face à la mère est un chemin vers la lumière, un chemin de réconciliation. À travers ce spectacle-concert, j’ai cherché à ouvrir une voie vers l’apaisement."

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I/O GAZETTE

Alexandra Tobelaim choisit de faire vivre ce texte en montrant d'abord la douceur de l'amour filial. Elle en extrait, au-delà de la brutalité et de l'amertume du récit [...], la finesse de cette étonnante mélancolie douce et douloureuse.

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Création de la Tempête