Saison 2024-2025

Une nouvelle saison s’ouvre, venez voir les artistes !

Et pendant que, vous public, vous admirerez les belles troupes – joyeusement grandes cette saison –
qui viendront enflammer nos plateaux de propositions riches et variées, elles vous regarderont, vous, dans la salle.

Ce qu’il y a à voir de la scène n’est pas moins beau et essentiel que ce qui se passe sur les planches :
une assemblée, diverse et plurielle, qui porte un même espoir : vibrer à l’unisson. Faire chœur de nos différences,
ne pas se contenter de nous-mêmes, de ce qu’on pense, s’indéfinir, se désimplifier, se surprendre.

Peu importe à ce moment-là qui regarde, ce qui compte c’est l’acte de voir, ensemble.
Le public se présente anonyme et les artistes aussi se sont délestés de leur nom pour endosser des rôles.
Pour un temps, personne n’est qui il est, il y a bien assez à faire avec la fable qui se joue pour s’embarrasser de nos fictions personnelles.

Dans cet espace soulagé un temps du masque de nos identités, ne reste que l’acte de jouer,
et les actrices et les acteurs sont autant dans la salle que sur scène. On échange des regards,
on entrecroise nos visions, chacun tend son attention vers l’autre. Le plateau écoute la salle pour percevoir ce qui se joue quand il joue ;
le public se nourrit de ce qu’il perçoit pour que fleurisse son théâtre de visions intérieures.

On se fait des œillades en toute liberté. Un flirt. Un rêve de partage. Rêve intempestif dans ces temps de grandes crispations,
mais c’est résolument le nôtre. Une pratique où chacun joue son rôle pleinement, pour que se dévoile quelque chose de notre être commun.
Elle requiert de nous l’enfance qui marie le plus grand des sérieux avec la plus grande légèreté.
Rien n’y est grave puisque « c’est pour de faux » ; tout y est possible puisque « on dirait que » ;
nous pouvons pénétrer jusqu’aux recoins les plus obscurs de nos âmes puisque nous sommes conduits par le plaisir et la joie du jeu.

Peut-être est-ce en cela que le théâtre est un espace éminemment politique.

Merci à vous de l’animer. Applaudissements nourris et rappels nombreux.

 
Clément Poirée

Nos cœurs en Terre

texte David Wahl

conception et réalisation David Wahl et Olivier de Sagazan

mise en scène Gaëlle Hausermann

Notre Comédie humaine

d’après Balzac

un spectacle du Nouveau Théâtre Populaire

Un siècle, vie et mort de Galia Libertad

texte et mise en scène Carole Thibaut

Dans ta peau

texte et mise en scène Julie Ménard

Kaldûn

texte et mise en scène Abdelwaheb Sefsaf

La Peur

texte François Hien

mise en scène Arthur Fourcade, François Hien

Les Suppliques

conception, écriture et mise en scène
Julie Bertin, Jade Herbulot – Le Birgit Ensemble

Même si le monde meurt

texte Laurent Gaudé

conception et mise en scène Laëtitia Guédon

La Grande Dépression

texte Raphaël Gautier

mise en scène Aymeline Alix

Le Rêve et la plainte

texte Nicole Genovese 

mise en scène Claude Vanessa

Footballeur

texte Simon Diard

mise en scène Arnaud Vrech

Soleil

d’après Raymond Carver 

mise en scène Armel Roussel

bonnes

texte Louise Herrero, Shane Haddad

mise en scène Louise Herrero

Cette saison, il y avait aussi...

Tous les poètes habitent Valparaiso

texte Carine Corajoud en collaboration avec Dorian Rossel

conception et mise en scène Delphine Lanza, Dorian Rossel

L’Avare

texte Molière

mise en scène Clément Poirée

 

création et tournée en 24/25