Épuisées, vannées, kaput, H.S., sans nerfs, voilà où en sont les 5 protagonistes, 5 femmes, en ouverture de ce drôle de cabaret. Sous la houlette de Ludmilla Dabo, que les paillettes et le strass ne vous y trompent pas, il ne sera question que de fatigue, que chacune des interprètes célèbrera en chansons et en musique au carrefour de diverses langues. Dans nos vies modernes et trépidantes, cela demande de l’énergie de devenir soi-même et de bien se porter, la fatigue nous colle à la peau, mais on ne lui rend pas toujours justice. Et pourtant, quoi de mieux qu’une saine oisiveté pour reprendre haleine et respirer pleinement ? La fatigue ne serait pas uniquement synonyme de défaillance. Ne parle-t-on pas aussi de "bonne fatigue" ? Dans cette odyssée musico-théâtrale, l’horizon de ces héroïnes pourrait être la reconquête de leurs espaces intimes de liberté. Un éloge du vide, une rêverie dansée évoquant le butô. Une ode à la lenteur du mouvement et à la suspension. Un titre en forme de double hommage à Peter Gabriel et à Arcade Fire pour un cabaret libératoire : Et si on ouvrait la porte de nos cages ?
avec Anne Agbadou Masson, Alvie Bitemo, Ludmilla Dabo, Malgorzata (Gosia) Kasprzycka, Aleksandra Plavsic collaboration artistique Catherine Hirsch assistanat à la mise en scène Jézabel d’Alexis chorégraphie Mai Ishiwata lumières Kévin Briard assisté de Zoë Dada son Aleksandra Plavsic
production Compagnie Volcano Song en coproduction avec la Comédie de Caen – CDN de Normandie, le Théâtre Théâtre Molière – Sète, scène nationale archipel de Thau, le Théâtre de Villefranche avec le soutien du Théâtre de la Croix-Rousse, de la DRAC et de la région Ile-de-France en coréalisation avec le Théâtre de la Tempête.