Danemark. Elseneur. Shakespeare et ses fantômes ne sont pas loin. La famille Nielsen, Henrik, Hanne et leurs trois enfants : Vincent, Markus et Benedikte. Sans oublier le chien, Sirius bientôt remplacé par André, un bâtard. Tout bascule quand Vincent meurt, mystérieusement écrasé sur l’autoroute. Markus n’a de cesse alors que de mener l’enquête pour tenter d’élucider la mort de son frère. Dans la continuité de son premier spectacle Comment Igor a disparu ? Jean Bechetoille puise dans sa propre histoire pour parler de l’absence de l’autre. Jouant des distorsions de la temporalité et des frontières de la fiction, il déploie ses monstres intérieurs grâce à une troupe joyeuse et baroque, dans une langue ciselée et dénuée de tout pathos. Comment échapper à l’indifférence des vivants, à la malédiction proférée par les proches ? Comment répondre à notre dénuement face à la mort ? Comment se ressaisir de sa propre histoire ? A l’image du chien, les êtres ne semblent « jamais aussi heureux que dans un environnement hostile ».
avec Alice Allwright, Guarani Feitosa, Romain Francisco, William Lebghil, Laurent Lévy, Nadine Marcovici scénographie Caroline Frachet lumières Vera Martins costumes Gaïssiry Sall vidéo Dimitri Klockenbring et Antoine Rosenfeld collaboration artistique Guillaume Gras ; production / diffusion Marie Pluchart - triptyque production
production La compagnie du 1er août ; avec le soutien de l’Adami, de la Spedidam, de la Ville de Paris, du Théâtre 13, du Théâtre Paris-Villette, de la Maison Jacques Copeau ; texte soutenu par À mots découverts ; résidence de création au Théâtre de la Tempête.