Nous sommes à Berkeley, le 7 novembre 1972. Richard Nixon brigue un second mandat. Philip K. tente en vain de réécrire son roman mystérieusement dérobé dans son appartement un an plus tôt Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? Tel un chevalier errant ou désespérant, il va d’aventure en aventure, à la poursuite de ses obsessions, sans jamais quitter son appartement. Écrit au plateau à partir d’un recueil de poèmes et de contes, Philip K. ou la Fille aux cheveux noirs est un spectacle hanté par les visions paranoïaques de l’écrivain de science-fiction Philip K. Dick : "Un tas de gens prétendent se rappeler des vies antérieures ; je prétends, moi, me rappeler une autre vie présente." Vivons-nous vraiment ce que nous croyons vivre ? Quel réel cache le réel ? Comment différencier un homme d’un androïde ? Chez le personnage qui porte en lui Philip K. Dick, Philip K.afka, Philip K.ichotte, l’art du doute est à son paroxysme. Les hypothèses se multiplient. Aucune théorie ne semble assez satisfaisante. Seul fil d’Ariane, cette fille aux cheveux noirs, vraie fausse sœur jumelle de Philip K. morte à la naissance, son double, son reflet disparu. "Toute sa vie c’est elle qu’il avait cherchée. C’est elle qu’il avait perdue."
avec Vincent Arot, Laurent Barbot, Benoît Carré, Nicolas Giret-Famin, Julien Villa, Lou Wenzel, Noémie Zurletti assistant à la mise en scène Samuel Vittoz collaboration artistique Vincent Arot scénographie, vidéo Sarah Jacquemot-Fiumani lumières Gaëtan Veber composition musicale Clémence Jeanguillaume
production La Propagande Asiatique et la Compagnie Vous êtes Ici ; en coproduction avec le Théâtre de Lorient–CDN, L’Empreinte scène nationale Brive-Tulle ; avec le soutien des Plateaux Sauvages, du Fonds SACD musique de scène et de l’OARA–Office artistique de la Région Aquitaine ; en partenariat avec La vie brève – Théâtre de l’Aquarium; avec l’aide du programme de recherche et de création Hors les murs 2017 de l’Institut français ; avec l'aide de l'Adami et de la Spedidam ; en coréalisation avec le Théâtre de la Tempête. Remerciements au Centquatre, au Studio BeauLabo–Montreuil et au Carreau du Temple.