• Où les cœurs s’éprennent d’après les scénarios des Nuits de la pleine lune et du Rayon vert d’Eric Rohmer du mardi 1er juin au mardi 8 juin à 18h / du mercredi 9 juin au samedi 19 juin à 20h / le dimanche à 16h30 , salle Serreau (2h) • L’Arbre, le maire et la médiathèque d’après le scénario éponyme d’Eric Rohmer vendredi 4 juin et samedi 5 juin à 16h / vendredi 11 juin, samedi 12 juin, vendredi 18 juin, samedi 19 juin à 18h / dimanche à 14h30, spectacle joué en extérieur au parc Floral (45 min). Départ du Théâtre de la Tempête. Une déambulation d'environ 10 min est prévue pour accéder au parc Floral.
les vendredi, samedi et dimanche, il est possible de voir les deux spectacles à la suite.
Comment traduire la douce mélancolie rohmérienne sur un plateau de théâtre ? Un vers de Rimbaud “Où les cœurs s’éprennent” donne son titre au premier diptyque réuni par Thomas Quillardet Le Rayon vert et Les Nuits de la pleine lune. Au centre, deux figures féminines, Louise et Delphine. L’une réinvente les règles du couple, l’autre s’accroche à son idéal et rêve du grand amour. Chacune, prise au piège de ses contradictions, cherche à repenser la relation à l’autre. Deux univers parallèles en contrepoint. Qu’est-ce qui relie Louise et Delphine au reste de l’humanité ? Toutes ces agitations sont-elles le fruit du hasard ? Pour La Tempête, un autre scénario de Rohmer sera également présenté, L’Arbre, le maire et la médiathèque joué par les mêmes acteurs. Une création hors cadre ! À Saint-Juire, il n’est pas question d’amour mais de politique. La ville contre la campagne ? Dans cette fable écologique visionnaire, c’est la beauté d’un saule centenaire qui déclenche la révolte, la quête de l’idéal toujours en filigrane chez Rohmer, mais aussi l’intuition d’une inquiétude, peut-être celle de notre époque.
avec Clémentine Baert, Benoît Carré, Florent Cheippe, Nans Laborde-Jourdàa, Guillaume Laloux, Malvina Plégat, Anne-Laure Tondu, Jean-Baptiste Tur et Liv Volckman (enfant) scénographie James Brandily assisté de Long Ha et Fanny Benguigui construction du décor Pierre-Guilhem Coste lumière Nadja Naira costumes Frédéric Gigout assistanat à la mise en scène Guillaume Laloux régie générale Camille Jamin stagiaires habilleuses Camille Marques, Cécile Robion stagiaires régie Elliott Legrain, Clara Yris direction générale de la compagnie Fanny Spiess directrice de prodution/diffusion Marie Lenoir directrice de production/administration Maëlle Grange
production Où les cœurs s’éprennent : 8 avril en coproduction avec le Théâtre de Saint-Nazaire–scène Nationale avec le soutien de la Ville de Paris, de la DRAC Ile-de-France, de l’Adami, d’Arcadi Ile-de-France, du Petit bureau, du Fonds d’Insertion professionnelle de l’Académie–ESPTL, de la DRAC et de la région Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes, du Théâtre Cinéma de Choisy-le-Roi–scène conventionnée pour la diversité linguistique remerciements au Théâtre Firmin Gémier/La Piscine à Antony, à La Colline–Théâtre national, à l'Odéon–Théâtre de l’Europe, à Théâtre Ouvert. Ce projet est né grâce à une résidence à l’Atelier du Plateau–Paris. productionL’Arbre, le maire et la médiathèque : 8 avril en coproduction avec Le Moulin du Roc–scène natinale de Niort. 8 avril est soutenue par la DRAC Ile-de-France – ministère de la culture et de la communication au titre du conventionnement et la Région Ile-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle. en coréalisation avec le Théâtre de la Tempête
À propos de L'Arbre, le maire et la médiathèque : "On rigole, les époques se télescopent, ce que moquait Rohmer avec légèreté […], nous le prenons de plein fouet."
Interview de Thomas Quillardet sur ses trois spectacles : Où les cœurs s'éprennent, L'Arbre le maire et la médiathèque à La Tempête et Ton père au Monfort.
La nouvelle vague rohmérienne de Thomas Quillardet nous surprend. Elle nous invite à replonger dans une œuvre riche et complexe, dont elle est une sorte d’écume scintillante et joyeuse, avec ses inventions et son énergie propres.
Où les cœurs s'éprennent fait partie pour Télérama des "10 spectacles à voir en priorité en juin à Paris" maintenant que le couvre-feu est passé à 23h.
Thomas Quillardet a mixé avec brio deux scénarios de film d'Éric Rohmer Les Nuits de la pleine lune et Le Rayon vert pour en faire une comédie de mœurs acide et débridée, portée par une troupe de comédiens virtuoses.
BALAGAN, LE BLOG DE JEAN-PIERRE THIBAUDAT SUR MÉDIAPART
À la sortie des deux spectacles, le public n’en faisait qu’un : chaque spectateur venait de passer un agréable et piquant moment, plein de pudeur, de délicatesse et d’humour rohmeriens propagés par d’excellents actrices et acteurs et une mise en scène affectueuse.
Thomas Quillardet : “Je savais que le théâtre était l’endroit où l’on pouvait exprimer certaines choses. Je sais maintenant comme il peut être dévasté et à quel point il est précieux.”
À ÉCOUTER Dans l'émission Affaires culturelles, Arnaud Laporte reçoit Thomas Quillardet qui revient sur les étapes marquantes de son parcours personnel ainsi que sur les influences qui composent son imaginaire créatif.
Où les cœurs s'éprennent : la comédie sentimentale et sa conversation douce-amère sont jouées par des acteurs limpides dont les dialogues ciselés sont vécus intimement, au souffle près.
L'Arbre… Un spectacle revigorant – humour et malice – au regard acidulé, jouant d’une moquerie souriante, illuminant les discours prometteurs d’avenir meilleur, entre petites lâchetés et grandes incertitudes.
L'Arbre, le maire et la médiathèque : désertification des campagnes, intrigues politiques… les grands sujets de société sont abordés de front, avec un air de pas y toucher.
Thomas Quillardet s’amuse avec légèreté à déployer le ton et les histoires d’Éric Rohmer dans Où les cœurs s’éprennent. Un spectacle qui se joue du suranné pour parler d’aujourd’hui.
Thomas Quillardet a donc eu la judicieuse idée de nous inviter à suivre son épatante petite troupe de comédiens en plein air, dans une clairière du parc Floral jouxtant le théâtre de la Tempête.
Thomas Quillardet : "Le Théâtre de la Tempête et ses arbres. Du théâtre dans la nature. Je me suis souvenu d'un film d'Eric Rohmer qui a justement pour sujet un paysage, en l'occurence un pré et un arbre."
Ce spectacle d'une finesse extrême, qui fait théâtre de peu, préfère le moderato au forte. Tout se joue dans les nuances et la délicatesse. C'est parfait !
Ce court spectacle, souvent drôle et bien rythmé, raconte l’échec d’un projet de construction d’un ambitieux équipement public dans un village de Vendée.
Où les cœurs s'éprennent et L'Arbre, le maire et la médiathèque font partie des "20 têtes d'affiche pour une rentrée déconfinée" le 19 mai de ScèneWeb.
Osant aborder les deux récits avec un brin d’irrévérence, Thomas Quillardet s’accorde avec le réalisateur pour faire de chacun un formidable portrait de femme."
"On y entend l’élégance, le sens du rythme (musical), l’humour et la mélancolie de Rohmer. Si on les entend si bien, c’est parce que les comédiens sont excellents et superbement dirigés."
"La comédie sentimentale et sa conversation douce-amère sont jouées par des acteurs limpides dont les dialogues ciselés sont vécus intimement, au souffle près."
"Ce sont ces cœurs qui s’éprennent et qui sont le moteur dramaturgique de cette adaptation. Un moteur qui nous tient en haleine tout au long de la représentation."
