Zelda Fitzgerald, Zelda from Alabama. Un nom qui claque, des syllabes qui swinguent. Une prémonition peut-être. Trop souvent éclipsée par son illustre mari, empêchée d’écrire, censurée, Zelda la romancière, les phrases, elle sait les tourner. Son destin tragique a inspiré Gilles Leroy et aujourd’hui Guillaume Barbot qui l’adapte pour la scène en un biopic haletant. Deuxième portrait de femme après Anguille sous roche, Alabama Song nous entraîne dans le sillage de la femme sacrifiée, de l’écrivaine pillée par son “créateur”, l’histoire d’une vie volée. Sur la piste de danse, entourée de trois musiciens-acteurs, Lola Naymark incarnera Zelda, la danseuse assoiffée et infatigable. Personnage brut, qui transperce l’air, elle donne le la, jazzy, de ces Années folles et des soirées jet-set new-yorkaises. La musique sera au diapason des virevoltes et des tremblements de Zelda. Une confession en forme d’uppercut de la femme artiste, trop vite enfermée, trop tôt disparue. Zelda, femme flamme, étincelle créatrice trop tôt éteinte. Héroïne magnifique et tragique. Véritable salamandre ici retrouvée.
avec Lola Naymark et les musiciens-acteurs Pierre-Marie Braye-Weppe, Louis Caratini, Thibault Perriard scénographie Benjamin Lebreton assisté de Sylvain Marguerat lumières Nicolas Faucheux assisté d’Aurore Beck costumes Benjamin Moreau conception musicale collective, direction Pierre-Marie Braye-Weppe son Nicolas Barillot regard chorégraphique Bastien Lefèvre assistanat à la mise en scène Stéphane Temkine régie son Camille Audergon, Vincent Chabot administration Catherine Bougerol production-diffusion Olivia Peressetchensky presse Nathalie Gasser
production Compagnie Coup de Poker en coproduction avec le Théâtre de Chelles, Le Tangram–scène nationale, Le Vellein–scènes de la Capi avec le soutien de DSN–Dieppe–scène nationale, de la Ville de Paris, du département de Seine-et-Marne et de la Spedidam en coréalisation avec le Théâtre de la Tempête. La compagnie est conventionnée par la DRAC-Ile-de-France et artiste associé au Théâtre de Chelles et à la DSN–Dieppe–scène nationale.
Le texte peut être joué grâce à l’aimable autorisation des éditions Mercure de France.