La nouvelle de Joseph Conrad, Un avant-poste du progrès, traite, non sans humour, des prémices de la colonisation en Afrique centrale. Une compagnie décide d'adapter ce récit pour la scène : c'est « Le Projet Conrad ». Nous sommes en 2008, au moment des primaires américaines ; le candidat démocrate vient d'être désigné. Nourri de discussions et d'exercices, éclairé de réflexions historiques, le travail théâtral entre en résonance avec la situation présente des anciens colonisés et colonisateurs. Le théâtre est en train de se faire et les nerfs sont à vif… Enfin survient la représentation : comme dans un laboratoire d'anthropologie, se découvrent les figures et fonctions emblématiques de l'entreprise qui, au nom du progrès, fut menée par l'Occident chrétien : un tableau implacable et aussi bien drolatique, dont le pardon est exclu. Le projet est abouti et déjà se profile la victoire de Barack Obama, mais les esprits et les cœurs ne sont guère apaisés. Une question demeure : quel chemin pour les enfants issus de cette fracture historique ?
avec
Marjorie Heinrich - la metteuse en scène
Philippe Crubézy - le dramaturge et le directeur de l'Anversoise
Mary Owen - l'assistante et Mme Makola
Arnaud Carbonnier - un comédien et Kayerts
Jean O'Cottrell - un comédien et Carlier
Tadié Tuéné - un comédien, Gobila et un chef
Paulin F. Fodouop - un comédien et Makola
Andrew Isar
conseil historique Etienne Arnould
collaboration artistique Clément Poirée
collaboration à la dramaturgie Vladimir Ant
scénographie Erwan Creff assisté de Caroline Aouin
mouvement Sophie Mayer
lumières Pascal Sautelet assisté de Maëlle Payonne
musique Stéphanie Gibert
maquillages et masques Faustine-Léa Violleau
costumes Hanna Sjödin
vidéo Julien Feder
direction technique Martine Belloc.
attaché de presse Pascal Zelcer 01 48 02 44 94 / 06 60 41 24 55 pzelcer@wanadoo.fr
administration et diffusion ARRT / Philippe Adrien
Marie-Noëlle Boyer et Guillaume Moog 01 43 65 66 54 arrt@la-tempete.fr
production ARRT/Philippe Adrien - compagnie subventionnée par le Ministère de la culture et la Ville de Paris, avec le soutien de l'Adami (l'Adami gère les droits des artistes-interprètes et consacre une partie des droits perçus à l'aide à la création, à la diffusion et à la formation).