La barbarie moderne porte l'armure des anciennes brutalités de l'obscurantisme religieux. Les dieux que l'on croyait fatigués se remettent à hurler vigoureusement sur l'homme contemporain. Les bourrasques vantent l'ombre et la nuit. Résister, c'est protéger les lumières. Protéger la lumière, c'est la muscler avec détermination, respect, délicatesse et patience et entretenir l'infini nuancier de sa diffraction. A la musculation, il faut un gymnase. Il s'agit d'une base d'envol poétique, circulaire comme le premier des théâtres, elle est le lieu du chant des langues, elle est un rendez-vous de l'homme avec sa parole, celle-la même qui nous a dressés debout et nous maintient, courageux aux aboiements de la férocité.
"L'Homme ne se capture pas."
avec
Nicolas Bilder
Christophe Bonzom
Frédérique Bruyas
Talou Calvet
Olivier Comte
François Creton
Jean-Marc Hérouin
Julia Loyez
Marie-Luc Mâlet
Hélène Lanscotte
Axel Petersen
Maxence Rey
Corinne Taraud
textes commandés Franck André Jamme, Valérie-Catherine Richez
textes dé-livrés Jean-Michel Espitallier, Roberto Juarroz, Omar Khayam, Gherasim Luca, Pascal Quignard, Christophe Tarkos
composition sonore Nicolas Losson
composition musicale Pierrick Hardy
décors et accessoires Florence Bost, Vincent Brédif
costumes Julia Allègre
coproduction et résidence Le Parapluie – Centre international de création artistique d'Aurillac et Arcadi (Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Île-de-France)
coréalisation Mains d'œuvres ; avec l'aide de la Drac Île-de-France, de l'ADAMI ; et le soutien de la Ferme du Buisson – Scène nationale de Marne-la-Vallée.
