A l'origine de ce projet, un texte provocant de l'auteur de polars afro-américain Chester Himes, La Fin d'un primitif, qui rend compte des blessures sociales des Noirs et des femmes blanches aux États-Unis dans les années 50. Le spectacle, créé en Afrique de l'ouest, entrecroise des moments imaginés de sa vie, par l'écrivain camerounais Kouam Tawa, des extraits de son œuvre, des rappels du contexte historique (Martin Luther King, Mac Carthy…), et des séquences improvisées où les acteurs évoquent leur présent d'homme noir et de femme blanche : le thème des relations sexuelles interraciales en constitue le cœur. Dans une ambiance visuelle et musicale jazzy, une équipe multiculturelle raconte le glamour de l'époque, mais aussi sa violence… et de la nôtre ? La scénographie bifrontale évoque un ring ; en son centre un lit, lieu de tous les combats.
Éva Doumbia crée un rituel contemporain que traversent les formes dramatiques africaines.
avec
Massidi Adiatou
Fargas Assandé
Jocelyne Monier
Nanténé Traoré
et la participation de Jérôme Rigaut
chorégraphie Massidi Adiatou
musique Lionel Elian
collaboration artistique et son Laurent Marro
lumières Richard Psourtseff
costumes Lauriane Scimémi
attaché de presse Valerie Farge
administration Anne Routin
coproduction La Part du Pauvre / Nana Triban et le CCF de Ouagadougou, en partenariat avec N'zassa Théâtre, le théâtre des Bernardines, Umané Culture, le CCF de Bobo-Dioulasso, les CCFN de Niamey et Zinder ; avec l'aide de : Culturesfrance, la Ville de Marseille, le conseil général 13, le conseil régional et la Drac PACA, le CITF, la fondation Prince CLAUSS.