Dans les années 80 en URSS, Petouchok, ingénieur d'une quarantaine d'années, citadin et célibataire, hérite d'une maison à la campagne et propose à quelques amis de s'y établir avec lui. Tous vivent dans des appartements collectifs, sont désespérément seuls, et n'ont en partage que le regret d'un monde perdu. Par certains aspects, on pense à Tchekhov : la villégiature, un monde qui chancelle - ici, l'Union Soviétique -, l'ironie... C'est sur des coups de hache que s'achevait La Cerisaie, c'est par des coups de hache que débute Le Cerceau. Mais ce qui aurait pu n'être qu'un aimable pastiche désigne une impasse et pose la nécessité de réinventer cet héritage. Bousculant toute convention dramatique, Victor Slavkine, par les facéties de son écriture, son art de brouiller les cartes, nous suggère que le consentement est au principe de toute communauté véritable, et que seul le jeu lui donne cohésion et dynamisme.
avec
Jade Collinet
Bruno Forget
Daniel Laloux
Marie-Christine Orry
Eric Petitjean
François Raffenaud
Richard Sammut
décor Mathieu Lorry-Dupuy et Laurent Gutmann
lumières Marie-Christine Soma
costumes Axel Aust assisté de Camille Penager
musique Madame Miniature
maquillages Catherine Saint-Sever
collaboration artistique Anne-Margrit Leclerc
direction de production, diffusion
Emmanuel Magis / A N A H I
coproduction La dissipation des brumes matinales - compagnie conventionnée par le Ministère de la culture et de la communication, Centre dramatique national de Thionville-Lorraine, Grand Théâtre de Luxembourg, avec le soutien de l'Équinoxe – Châteauroux, du Théâtre du Jarnisy et du Studio-Théâtre de Vitry. En coréalisation avec le Théâtre de la Tempête.