Ici, pas de scène, pas de salle, mais un parcours… De station en station, de cercle de sable en rideau de pluie, les spectateurs accompagnent un homme qui marche et cet homme dit ce qui, en lui, parle de nous. Pour révéler ce qu'il y a de plus humain en nous, il fallait commencer par frapper les idoles à coups de marteau et suivre le parcours de Nietzsche vers l'aveuglante lucidité du brasier qui le consumera à la fin. Après la radicalité de Nietzsche, il reste – deuxième volet - à traverser l'enfer, celui de Dante et celui, fulgurant, de Rimbaud. Qu'y a-t-il en nous de part maudite, d'ombres tenaces, de liens redoutables, de soumissions ? Il faut traverser l'enfer, ou se condamner à y errer sans fin.