Plus de quinze ans après, Gildas Bourdet ressort Le Saperleau d'un oubli dans lequel il n'était jamais tombé. Le texte le plus osé et le plus singulier de son répertoire. Cette nouvelle version s'est imposée devant la demande d'un public curieux de voir ou revoir cette farce en langue "originale" qui avait bénéficié d'un joli succès à sa création. Bourdet remet au goût du jour cette histoire de désir et de pulsions qui battent au rythme d'un verbe à l'envers, désordonné et réinventé à foison. La saveur est restée intacte, avec juste ce qu'il faut de sel, de piment et de savoir-faire pour nous en redonner l'envie.
Valérie Entressangle - Libération