"Les Lettres à Ginette " ont une adresse. Le spectateur, pris comme correspondant, se doit d'être Ginette, de reconnaître en lui ces paroles fragiles et joyeusement inquiètes d'une jeune fille qui fait sa philosophie. Ce qui implique de notre part une correction, une attitude timide devant la beauté nue, une pudeur de sauvage. S'il y a théâtre, il y a image ; mais elle s'adresse ici plus à l'oreille qu'à l'oeil. Il faut entendre la voix de Joë, celle de quelqu'un de "trop mystique" pour se tuer, pour être mort tout simplement.
avec
Pierre Clarard
Christine Maine
scénographie Yves Samson
adaptation Pierre Clarard
son Henri Loustau
musique Benjamin Raffaëlli
production Théâtre K8