Kaori ITO

Née à Tokyo. Elle étudie le ballet classique dès l’âge de 5 ans. En 2000, elle part aux Etats-Unis pour intégrer la section danse de l’Université Purchase de l’Etat de New York. De retour au Japon, elle obtient, en 2003, un diplôme de sociologie et d’éducation à l’Université de Saint-Paul à Tokyo. La même année, elle obtient une bourse et repart à New York dans le cadre du Programme d’Etude International pour les Artistes du gouvernement japonais. De 2003 à 2005, elle tient le premier rôle dans la création de Philippe Decouflé, Iris. Elle intègre le Ballet Preljocaj et travaille sur Les 4 saisons d’Angelin Preljocaj. En 2006, elle danse dans Au revoir Parapluie de James Thierrée et continue sa collaboration avec lui sur Raoul et Tabac Rouge. En 2008, elle assiste Sidi Larbi Cherkaoui pour le film Le bruit des gens autour et travaille de nouveau avec lui en tant que soliste dans l’opéra de Guy Cassiers : House of the sleeping beauties. Cette même année elle crée son premier spectacle : Noctiluque au Théâtre de Vidy-Lausanne. En 2009, elle présente sa deuxième création SoloS au Théâtre Le Merlan. Island of no memories, sa troisième chorégraphie, naît en 2010 lors du concours (Re)connaissance et obtient le premier prix. Ce spectacle sera sélectionné pour le programme Modul-Dance du Réseau EDN (European Dance Network). Elle reçoit également le prix du meilleur jeune chorégraphe pour l’année 2010, et le prix de JADAFO au Japon. En 2011, elle collabore avec Denis Podalydes pour Le Cas Jekyll 2 et en 2012 sur Le bourgeois gentilhomme et L’homme qui se hait et elle danse pour Plexus son portrait par Aurélien Bory. Après avoir dansé et collaboré avec Alain Platel sur le spectacle Out of Context, Kaori Ito crée Asobi, produite par Les Ballets C de la B. En 2015, elle crée Je danse parce que je me méfie des mots, portrait dans lequel elle explore ses racines, au travers d’une rencontre artistique et humaine avec son père Hiroshi Ito. Pour cette mise en scène, elle invente un langage étrange, qui leur ressemble, à l’intersection des mots et de la danse.

photo (c)Grégory Batardon

Au théâtre de la Tempête