Arthur FOURCADE

Arthur vient d'une petite ville de province du Nord de la France. Il découvre le théâtre adolescent en intégrant un groupe amateur avec lequel il aura des expériences éblouissantes. Le théâtre commence pour lui avant tout par une histoire de groupe.

Depuis toujours, il est intéressé par toutes les figures du jeu. Jeu théâtral, mais aussi jeu de société, jeu de rôle, jeu vidéo, jeu de mot, jeu de la pensée, jeu dans le jeu. Cet intérêt multiple et permanent trouve un accomplissement théorique dans la rédaction de son mémoire de Master 2 de philosophie sur La présence de l'acteur, qui lui permet de réfléchir, en partant de l'acteur, aux procédures qui permettent le jeu et son partage, et d'en déchiffrer les significations collectives.

Il intègre en 2009 l'Ecole de la Comédie de Saint-Etienne, où il rencontre les membres de la promotion X, compagnon.ne.s de route désormais privilégié.e.s, avec qui il fondera le Collectif X, groupe dans lequel les questions éthiques et réflexives prennent une part aussi grande que les réponses esthétiques. 

Dans le cadre de ce Collectif, Arthur dessine un parcours de concepteur de formes théâtrales qui mêlent mise en scène, écriture et jeu, et qui le mènent à devenir parfois un "metteur en scène qui joue" ou un "acteur qui se mêle de mise en scène", voir même un "auteur qui écrit en jouant" ; mélange des genres qui est au coeur de sa recherche d'un" acteur qui pense", une pratique qui se situerait entre jeu et écriture, une sorte de philosophie appliquée, d'activation concrète d’un type de pensée qui ne pourrait naître que sur le plateau, sous le feu de l'attention collective des spectateurs rassemblés.

Au titre de ce mélange, on peut citer deux expériences : Permis de construire (avec son ancêtre VILLES#), projet documentaire atypique à la croisée entre théâtre et urbanisme, qui l'amène à diriger un projet de théâtre à la manière d’un chercheur et à mettre en jeu son ami Yoan Miot, pourtant pas du tout comédien mais bien chercheur en urbanisme ; ainsi que plusieurs expériences récentes de jeux de rôle appliqués à des contextes théâtraux, dans lesquelles se mêlent dans un même geste l'écriture, l’interprétation, et la direction ludique d’un groupe, et qui se concrétise actuellement avec son solo The Longing, qui mêle jeu vidéo, peinture. 

Parmi les autres amitiés professionnelles structurantes, il faut citer Olivier Maurin, Maud Lefebvre, Jérôme Cochet, Agnès D'halluin, Grégory Bonnefont, François Hien, Matthieu Loos.

 

Au théâtre de la Tempête